Quand le vin rouge laisse place au Sapin baumier

Quand le vin rouge laisse place au Sapin baumier:
Tout commence par un repas gourmand : du lard, des carottes et des pommes de terre. Délicieux, certes, mais trop riche.
Rapidement, une sensation de lourdeur s’installe, suivie de l’écœurement.
Pourtant, à chaque gorgée de vin rouge, je ressens un soulagement immédiat. Intriguée, je demande à mon assistant virtuel :
« Pourquoi le vin rouge me soulage-t-il ? »
Il m’explique que l’acidité et les tanins du vin coupent la sensation de gras, et que l’alcool stimule la digestion. Mais il ajoute aussitôt que ce soulagement reste transitoire : le vin masque la lourdeur sans la résoudre.
Je décide donc d’arrêter de manger. Mon assistant me propose alors quelques conseils pour apaiser la digestion : respiration, eau tiède, tisane. Mais moi, réflexe d’aromatologue, je lui demande :

« Et si je mettais une trace de menthe poivrée ou de cardamome sur la langue ?
Peut-être du basilic exotique ? »
Il m’explique avec nuance :
- La cardamome, douce et fluide, apporte chaleur et rondeur.
- La menthe poivrée, incisive, agit comme un coup de fouet.
- Le basilic exotique, antispasmodique, agit directement sur la lourdeur et protège subtilement.
Mais je lui avoue : « Je suis trop écœurée. Une huile essentielle en olfaction, peut-être contre les nausées, serait plus judicieuse. »
Alors il me propose les classiques : citron, gingembre, menthe…
Puis il me demande :
« Veux-tu que je t’oriente vers une huile plus fraîche (citron/menthe) ou plus aérienne et boisée (pin/épinette) pour t’accompagner dans ce dégoût ? »

Une note résineuse ?
Là, il m’intrigue. Je n’y aurais jamais pensé.
Il m’explique alors que les huiles essentielles issues des conifères possèdent un langage particulier : elles ouvrent la respiration, allègent la poitrine et dégagent le plexus comme si l’on poussait une fenêtre dans une pièce saturée.
Elles purifient, dissipent le brouillard intérieur et créent de l’espace.
« Veux-tu que je te propose un petit exercice olfactif guidé avec une résineuse, pour sentir si cela allège ton écœurement ? »
Je lui réponds que j’ai encore envie de vin. Alors il me glisse une alternative aromatique :
« Tu pourrais tester : respirer doucement du citron ou une résineuse fraîche (sapin/épinette), et voir si ton envie de vin diminue. L’olfaction te donnera cette sensation d’air frais et de nettoyage, mais sans la lourdeur supplémentaire que le vin rajouterait à ton foie. »
Comme je suis toujours en quête d’expériences aromatiques, je tente le pari.
Il est 20h. Je choisis l’huile essentielle de sapin baumier.
L’huile essentielle de sapin baumier est parfait pour ce moment de la soirée :
Sur le plan physique, il apporte une respiration ample, il dégage la poitrine, redonne l’impression d’air pur après la lourdeur. Sur le plan subtil, il offre une énergie douce, enveloppante, presque maternelle. Le soir, il accompagne vers l’apaisement et prépare au repos nocturne, sans stimuler trop fort.
Comparé au vin, qui n’apporte qu’un soulagement rapide et fugace, le sapin baumier ancre et allège durablement, sans alourdir le foie.

Effectivement, après l’olfaction, je n’ai plus envie de vin.
Je ressens plus d’espace pour digérer.
Puis, trouvant que ce n’était pas encore suffisant, j’ai posé une simple trace sur la langue. Petit à petit, la sensation de trop-plein s’estompe.
Cette expérience m’a montré qu’une huile essentielle pouvait remplacer une compensation (ici le vin) par une ressource plus juste, plus profonde.
Là où le vin rouge me donnait l’illusion d’alléger, le sapin baumier m’a réellement redonné de l’espace — à la fois dans mon corps et dans mon souffle.
Un moment de magie aromatique, que j’avais envie de partager avec vous.
Si vous souhaitez découvrir cette huile essentielle, je vous invite à visiter la boutique de mon amie La boutique de mon amie, où elle propose des huiles de qualité, sélectionnées avec soin.
Pour aller plus loin, découvrez mon article consacré aux différentes huiles essentielles de Sapin
